Désormais société à mission, Trans-Faire s’engage pour l’avenir

Désormais société à mission, Trans-Faire s’engage pour l’avenir

Fin 2022, Trans-Faire est devenue « Société à Mission ». Dès notre premier Audit qualité, réalisé par le cabinet International Ecovadis, la médaille de bronze nous a été attribuée. C’est une grande fierté et la concrétisation de 30 années d’engagement en faveur de la montée en compétences, de l’employabilité et de l’insertion par le sport et l’animation socio-culturelle. Des valeurs qui font partie de l’ADN de Trans-Faire depuis sa création. Retour sur les étapes qui ont permis cette transformation.

Devenir société à mission, une évidence

Tout commence en avril 2019, avec la parution de la loi Pacte, qui a introduit la qualité de société à mission, permettant à une entreprise de déclarer sa raison d’être à travers plusieurs objectifs sociaux et environnementaux. « La loi mettait des mots sur ce qu’on faisait », déclare Patrice Gruet, CEO de Trans-Faire. « Ça m’a semblé être une évidence. J’avais le sentiment que c’était fait pour nous ». Frédérique Chiron, COO chez Trans-Faire, abonde : « C’était une manière de mettre en lumière les valeurs de l’entreprise ».

Cette loi arrive au moment où Trans-Faire cherche à clarifier son projet et son rôle sociétal. « On sentait qu’elle allait nous aider à donner du sens à la structuration de nos activités. Et puis cette démarche permettait aussi de fédérer les équipes et de répondre à une attente croissante des salariés », explique Frédérique Chiron.

Patrice Gruet résume : « devenir société à mission nous permettait d’aborder des points essentiels : le domaine de l’insertion, qui est historique chez Trans-Faire, le côté vertueux du modèle économique et écologique et enfin l’espoir de fédérer toutes les équipes autour de ce qui allait devenir un vrai projet d’entreprise ».

Un accompagnement nécessaire

Une fois le principe de devenir société à mission validée par le CODIR, un premier séminaire de sensibilisation est organisé à l’été 2021. Mais assez vite, l’équipe prend conscience qu’elle a besoin d’être accompagnée : « s’embarquer dans une telle aventure c’est beaucoup de travail », nous dit Patrice Gruet. « On avait besoin d’être accompagnés pour nous aider à structurer un groupe projet, définir notre raison d’être, nous guider dans les méandres juridiques… Mais ce n’est pas si simple de trouver le bon accompagnement ».

C’est finalement Valérie Jaouen et sa structure Amarillo qui vont remplir cette mission. Frédérique Chiron explique : « on a senti ses valeurs humaines et elle avait compris notre projet. Ça a pris un peu de temps entre la lecture de la loi Pacte et le début de l’accompagnement de Valérie mais ce délai nous a permis de faire maturer ce projet au sein des équipes ».

« Tous les collaborateurs ont été impliqués »

En effet, l’ensemble des salariés est rapidement impliqué dans la démarche. Un groupe projet a été constitué : 5 personnes qui étaient particulièrement sensibles aux sujets RSE et représentatives de tous les corps de métier de l’entreprise. En parallèle Valérie Jaouen a mené des entretiens individuels au sein de Trans-Faire et auprès de certains partenaires. Un questionnaire a été envoyé à tous des collaborateurs qui ont donc été impliqués dès les premiers mois.

Le groupe projet a œuvré pour la définition de la raison d’être de Trans-Faire et sa déclinaison en objectifs. Le résultat de ce travail a été présenté sous forme d’atelier au séminaire d’entreprise, fin août 2022, à Marseille. L’objectif était de s’assurer que tout le monde en comprenait bien le sens et était en phase avec celui-ci. « On a analysé les retours et apporté quelques ajustements à notre raison d’être et aux objectifs qui en découlent et ensuite on a fait les démarches nécessaires pour l’inclure dans nos statuts. Depuis fin 2022 nous sommes enregistrés officiellement au registre du commerce comme étant un organisme de formation déclaré entreprise à mission », déclare Patrice Gruet.

Trans-Faire obtient la médaille de bronze Ecovadis pour sa démarche RSE

Comme beaucoup d’entreprises en croissance, un accompagnement financier vient s’adosser aux

activités. Patrice Gruet explique : « notre partenaire financier BNP Paribas nous a proposé un produit tout à fait adapté à nos besoins, le prêt à impact ». Peu d’entreprises sont éligibles à ce produit financier car peu sont déclarées officiellement société à mission. « Le principe en est simple, le taux d’emprunt baisse chaque année, si nous atteignons les objectifs écologiques et sociétaux fixés ».

Avoir obtenu ce statut n’est en rien une fin en soi et Trans-Faire ne s’en contente pas. C’est pourquoi, via la BNP, elle a fait appel à Ecovadis pour mesurer son niveau d’engagement sur les thèmes « Environnement », « Social et Droits de l’Homme », « Éthique et Achats Responsables ». Pour cette 1ère année, Trans-Faire a obtenu la médaille de bronze, preuve que la RSE n’est pas qu’un concept mais bien une réalité.

Et ce n’est qu’un début. Un nouveau groupe de travail a été constitué pour décliner d’un point de vue opérationnel les objectifs liés à sa raison d’être. Une manière aussi de continuer à impliquer les collaborateurs, y compris les nouveaux arrivants.

Vivement la suite de ce travail et, peut-être, une médaille d’argent ou d’or en 2024 !

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