Portrait de diplômé : Christophe DELAISEMENT, avocat avec une formation de préparation mentale

Portrait de diplômé : Christophe DELAISEMENT, avocat avec une formation de préparation mentale

Après une carrière en tant qu’avocat et dirigeant de son propre cabinet, Christophe a choisi de se perfectionner en se formant à la préparation mentale. Son but ? Équilibrer performance et bien-être, tout en apprenant à mieux gérer la pression inhérente à son métier. Avec un regard neuf sur sa pratique, il partage son expérience et son engagement à aider ses confrères à atteindre l’excellence personnelle et professionnelle.

Bonjour Christophe, pouvez-vous vous présenter ? 

Je m'appelle Christophe DELAISEMENT, je suis avocat au barreau de Paris, spécialisé en droit public et des données. Un élément clé qui m'a amené à la préparation mentale, est que j'ai lancé mon cabinet il y a environ un an. Avec cette nouvelle aventure, j'ai vite ressenti la pression et l'importance des enjeux, c'est ce qui m'a poussé à m'intéresser à la préparation mentale.

Pouvez-vous décrire les aspects du métier d’avocat ?

Il existe presque autant de types d'avocats qu'il y a d'avocats eux-mêmes. Mon domaine, c'est le droit public, qui est bien différent de ce que les gens imaginent souvent. C'est-à-dire l'avocat pénaliste qui vocifère à l'audience pour défendre la veuve et l'orphelin. Un avocat en droit public, lui, conseille et défend les administrations. Par exemple, je les accompagne dans la passation de marchés publics ou dans la construction d'infrastructures comme des autoroutes, des lycées... C'est une forme de droit qui structure nos institutions et, par là même, la société.

Je n’ai pas vraiment de journée type, mais plutôt une année type. Comme me l'a dit un ancien sage avant que je ne lance mon cabinet, le métier d'avocat, c'est 50 semaines par an, 5 jours par semaine, 10 heures par jour. C’est un travail long et intense, un effort intellectuel soutenu.

Qu'est-ce qui vous a poussé à choisir le droit public plutôt qu’une autre spécialité ?

Quand on choisit sa voie pendant ses études, on est souvent guidé par une certaine vision du monde. Pour moi, j'ai toujours été très attaché à l'idée de “collectif”. Et dans le système juridique, ce collectif se trouve du côté des institutions, de l'organisation des règles qui régissent notre vie en société. Le droit public est fondamentalement lié à cette dimension collective, à la différence du droit privé qui traite des droits et obligations des individus.

Quelles qualités sont nécessaires pour être un bon avocat ?

Cela dépend du domaine d’expertise. Un avocat plaideur, par exemple, doit être vif et avoir de solides compétences oratoires. En revanche, un avocat qui conseille, comme c’est souvent mon cas, doit avoir d’autres qualités : savoir rédiger, être méthodique et endurant. Pour moi, la clé, c’est la lucidité. Il faut savoir ce que l’on doit faire, comment le faire et avec quels moyens. Être capable de durer dans le temps est également essentiel.

Avez-vous toujours voulu fonder votre propre cabinet ?

Oui, dès que j'ai compris que je voulais devenir avocat. C’est une profession libérale, ce qui signifie que l’indépendance fait partie intégrante du métier. On peut tout à fait exercer dans un cabinet qui n’est pas le sien, mais pour moi, l’accomplissement dans ce métier passe par l’entrepreneuriat, par la gestion de son propre cabinet. Cela va au-delà du traitement des cas juridiques, c’est aussi savoir gérer et organiser un cabinet pour mener des projets à un niveau supérieur.

Pourquoi avez-vous choisi Trans-Faire pour votre formation en préparation mentale ?

Lorsque j'ai fondé mon cabinet, je me suis rendu compte que la préparation mentale pourrait m'aider à gérer la pression et les enjeux. J'ai cherché une école crédible, qui combine à la fois l’expertise académique et la rigueur méthodologique. Trans-Faire réunissait ces qualités : ancienneté, notoriété et un cadre structuré pour l'apprentissage.

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire une formation en préparation mentale ? 

J'ai choisi de suivre une formation en préparation mentale parce que, en tant qu'avocat avec mon propre cabinet, j'ai rapidement pris conscience des défis émotionnels et psychologiques que mon métier impose. Au-delà des compétences techniques, il me manquait une réelle méthode pour mieux gérer la pression, le stress, et pour optimiser mes performances. J'ai toujours été quelqu'un de rigoureux dans mon travail, mais je sentais que j'avais besoin d'outils supplémentaires pour aborder les aspects plus mentaux de ma pratique. 

Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ? 

Pour moi, c’est une lacune de l’éducation nationale de ne pas enseigner ces concepts dès le plus jeune âge. J’y ai appris des techniques pour mieux fixer mes objectifs, mieux planifier, et surtout, j’ai compris l’importance de rester ancré dans le présent. Cela m’a permis de mieux gérer mes émotions et de ne pas me saboter moi-même dans la poursuite de mes objectifs.

Appliquez-vous ces techniques au quotidien ? 

Oui, totalement. En fait, mon premier objectif en suivant cette formation, c’était de pouvoir m’auto-préparer mentalement. Les outils que j’ai appris, je les applique tous les jours, que ce soit pour tenir le rythme intense de mon métier d’avocat ou pour rester lucide et performant dans la durée.

Comment voyez-vous les prochaines années ?

Pour l'instant, mon objectif est de diffuser les bienfaits de la préparation mentale au sein de ma profession, notamment à travers mon association AvoMentor. Mon but est d’offrir une introduction claire aux concepts de la préparation mentale, pour que mes confrères puissent découvrir cet outil et, si cela les intéresse, approfondir le sujet.

https://avomentor.fr/avomental-programme-en-autodidacte/

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