Portrait de diplômé : Grégoire, préparateur physique

Portrait de diplômé : Grégoire, préparateur physique

Découvrez le parcours inspirant de Grégoire Duchaine, mêlant sa passion pour le karaté à sa reconversion en préparateur physique grâce à Trans-Faire, il se lance dans une aventure prometteuse !

Bonjour Grégoire, qui êtes vous ?

Bonjour, je suis Grégoire Duchaine, âgé de 31 ans. Actuellement, je fais partie de l'équipe du club de karaté de Sarcelles, où j'ai consacré 10 ans de ma vie. Mon parcours professionnel s'est articulé autour d'un triple rôle en tant que responsable de la communication, du sponsoring et tout en m'occupant de mes

entraînements et de ma reconversion professionnelle en préparation physique. Grâce à ma reconversion à Trans-Faire, je me consacre désormais exclusivement à mes athlètes et à ma propre progression, ayant laissé derrière moi mon rôle administratif au sein du club.


Quelle formation avez-vous faite à Transfaire?

En 2019, j'ai entamé un BP JEPS AF d'une durée d'un an, sous la direction de Pablo Hammouche, le coordinateur. Par la suite, j'ai accumulé environ deux ans d'expérience sur le terrain avant de décider de poursuivre ma formation en préparation physique, en obtenant la certification "3PS" en juin 2023.

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre parcours à Transfaire ?

Je tire une grande satisfaction de l'ensemble de mon parcours, car il s'agissait d'une formation destinée à ma reconversion professionnelle, ce qui constituait un défi de taille pour moi. J'ai entrepris ces études à l'âge de 28 ans, ce qui n'était pas une démarche facile, surtout que j’avais déjà fait 5 ans d’études. Mon objectif était de me consacrer davantage à l'entraînement des athlètes, une passion qui me tenait à cœur. Cependant, cela signifiait jongler entre mon CDI et ma carrière sportive personnelle en parallèle. L'organisation et la gestion du temps se sont avérées être de véritables défis.

Le point fort de mon expérience à Trans-Faire a été la rencontre avec une diversité d'intervenants, dont des experts en préparation physique, en sommeil, des diététiciens et des nutritionnistes. Cette interaction a considérablement enrichi mon parcours à Transfaire. D'ailleurs, je suis enthousiaste à l'idée que Transfaire envisage prochainement d'organiser une master class avec des cours de cuisine nutritive, ce qui promet d'être très instructif.

Parlez-moi de votre reconversion professionnelle ? 

Après l'obtention de mon baccalauréat, j’ai commencé mes études par un DUT, suivi d'une licence et d'un master en management du sport. Pendant cette période, j'étais déjà impliqué en tant qu'athlète au sein du club de karaté de Sarcelle. J'ai eu l'opportunité de réaliser des stages alternés, puis de décrocher un CDI à temps partiel où j'étais chargé de la communication et du sponsoring. Au fil du temps, j'ai pris davantage de responsabilités au sein de l'administration du club, prenant part à la prise de décisions importantes.

Cependant, un moment décisif dans ma reconversion s'est produit lorsque j'ai eu l'occasion de travailler avec un préparateur mental. Il m'a posé la question classique : "Où te vois-tu dans dix ans ?" Cette simple question a déclenché quelque chose en moi. J'ai ressenti le désir de me former pour devenir moi-même préparateur physique. Mon métier a ainsi évolué au sein de la même entreprise grâce à la formation BPJEPS de Transfaire, avec une spécialisation en musculation et haltérophilie. Cette décision a été un tournant dans ma carrière.

En quoi consiste votre poste aujourd’hui ? 

Jusqu'à la mi-octobre, j'occupais un poste qui englobait trois principales responsabilités, comme je l'ai mentionné précédemment. Cependant, j'ai récemment engagé une rupture conventionnelle avec le club pour poursuivre mon ambition de créer ma propre entreprise. À l'heure actuelle, je continue à être un athlète, avec pour objectif de décrocher des médailles aux niveaux national et international.

En parallèle, j'exerce en tant que coach sportif au sein du club et préparateur physique. Mon rôle consiste à prendre en charge des jeunes athlètes qui font partie de l'équipe de France jeunes, et qui participent aux championnats d'Europe et du monde.

J’ai maintenant décidé de me lancer en tant qu'auto-entrepreneur, où je travaille avec cinq athlètes dans la discipline du combat, qui repose sur le principe du premier touché : remporte un point. Cela s'ajoute à ma responsabilité en tant que coach auprès de mes athlètes dans la discipline technique, ce que l'on appelle les athlètes cata. Mon poste actuel est donc très diversifié et demande une gestion efficace du temps et des ressources pour réussir dans toutes ces activités.

Aujourd’hui qu’est-ce qui est le plus dur dans votre métier ? 

Je ne rencontre pas réellement de défis majeurs dans mon métier. C'est un peu comme suivre une recette de cuisine : une fois que l'on maîtrise les bases, on peut s'aventurer sur des chemins créatifs. J'ai acquis les fondamentaux lors de ma formation, je les ai assimilés, et aujourd'hui, je les applique tout en me permettant quelques adaptations en fonction de la discipline. Mon travail actuel consiste à collaborer avec des athlètes adolescents âgés de 14 à 17 ans, ce qui demande une attention particulière, car ils sont en train de construire leurs bases. Cette étape exige davantage de patience et d'encadrement pour les aider à établir des fondations solides.

Quels sont vos projets pour l’avenir ? 

À titre personnel, je vais me consacrer à ma propre préparation, notamment en vue de la Coupe de France et d'un concours au Portugal qui se dérouleront en novembre. Par la suite, je travaillerai avec les athlètes que je coacherai, qui participeront également à des compétitions nationales et internationales tout au long du mois de novembre. Nous entrons dans une période chargée de compétitions qui s'étend jusqu'à mai.

À partir de janvier, je continuerai à accompagner mes neuf athlètes au sein du club, en plus de mon travail de coaching personnel. Mon avenir se dessine donc avec un agenda bien rempli et une focalisation sur l'amélioration des performances sportives.

Avez-vous un conseil à donner pour un futur étudiant de Trans-Faire? 

Au sein de Transfaire, nous avons la chance de bénéficier de formateurs extrêmement compétents et passionnants. Mon conseil pour les futurs étudiants serait de profiter pleinement de cette opportunité et de poser autant de questions que possible. Il est essentiel d'interagir avec les formateurs pour tirer le meilleur parti de cette expérience de formation.

Quelle est votre devise ? 

Sans la moindre hésitation, ma devise est : "l'échec, la fondation et le succès". C’est une devise qui est pour moi très importante et qui a rythmé ma vie, notamment dans le domaine du karaté et sur le plan professionnel. Nous faisons tous face à des échecs à un moment donné, mais ce qui compte vraiment, c'est la manière dont nous les utilisons pour grandir. Il est essentiel d'avoir la mentalité nécessaire pour ne pas rester bloqué par un échec, mais plutôt pour continuer à avancer sans relâche vers le succès.

Le mot de la fin ? 

Je souhaite mentionner que j'ai récemment étendu mes activités pour inclure également des particuliers. J'ai un grand intérêt pour ce type de profils, car c'est là que l'on peut observer le plus de progrès. Depuis l'obtention de mon diplôme, je propose également des circuits training en groupe au sein de mon club, ce qui me permet d'acquérir de nouvelles compétences. À l'avenir, j'aspire à consacrer 60% de mon temps aux athlètes et 40% à des cours particuliers. De plus, je souhaite approfondir mes connaissances en nutrition pour être en mesure d'offrir un coaching complet de A à Z. Par ailleurs, je suis actuellement membre du jury pour le BPJEPS aux côtés de Pablo Amouche.

Pour en savoir plus sur le parcours inspirant de Grégoire, vous pouvez consulter son compte LinkedIn pour découvrir sa passion pour l'entrepreneuriat ou bien le solliciter comme mentor  via la plateforme de Trans-Faire.

Merci Grégoire.

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